El Garmito Music Show

Salut à toutes et à tous, à partir d'aujourd'hui, et si j'arrive à me motiver suffisamment, je vous propose une petite animation sur le forum qui aura lieu tous les jours ou tous les deux jours. Le concept est simple : vous proposer un petit morceau de musique (que j'aime) et le partager avec vous. Il y aura des trucs archi-connus, d'autres moins, et parfois même des machins carrément obscurs. Ca a pas pour but de vous faire découvrir des groupes ou des auteurs en particulier, juste initier un peu de partage autour de la musique que j'apprécie.

Du coup, je vous invite naturellement à réagir à tout ce qui sera posté, que ce soit en bien ou en mal, puisque j'aimerais vraiment mettre l'accent sur l'échange autour d'un morceau. En vous souhaitant une écoute !

On commence donc avec un morceau que j'aime particulièrement. Ce n'est pas nécessairement un exploit en termes de composition ou d'écriture, mais c'est une chanson qui me touche beaucoup et qui vient d'un groupe que j'apprécie énormément.

On parle de la première chanson de U2 à avoir atteint le top des charts aux USA en 1987. C'est une chanson assez atypique dans la mesure où si sa signature en 4/4 et son tempo de 110, le morceau ne suit pas une architecture classique strophe/refrain, du coup, étrangement, il s'en dégage une certaine tension puisque chaque section est unique et qu'on ne note aucune répétition réelle. Dans ce sens, ça me rappelle pas mal certains des "grands" morceaux de Roy Orbison. Le morceau exploite aussi merveilleusement bien l'Infinite Guitar de The Edge.

Et maintenant, on se tait et on profite de l'exceptionnelle With or Without You (oui, je donne seulement le titre maintenant, ça vous tue ce suspens hein?).

Punaise, je l'avais jamais vu de cette façon ! Tu m'éclaires sur un monde dis donc !

J'ai rien compris...Mais j'adore ce morceau...

Et aujourd'hui, un autre morceau mythique. Constitué de six sections distinctes : introduction, ballade, solo de guitare de Brian May, partie opéra, partie hard rock et conclusion (outro), il fait penser à une version développée de My Fairy King, Liar ou March of the Black Queen. Sorti en 1975 après pas mal de difficultés (puisque les maisons de disques accusaient d'abord le morceau d'être trop long avec ses 5.55 minutes). Pour l'anecdote, le passage "Opera" posera des difficultés, puisque sa technicité le rend difficile à jouer sur scène. Le morceau sera donc coupé en 3 passages. Le début, joué par le groupe, les lumières baissent ensuite alors que les membres quittent la scène pour changer de costume pendant que l'Opéra est joué sur bande, et au retour de l'équipe, la troisième partie est à nouveau jouée en live. Une façon de compenser le fait que le groupe se soit toujours opposé à être présent sur scène alors qu'une bande son est diffusée.

Elu en 1977 meilleur single des 25 dernières années, le morceau d'une complexité rare et d'une réelle virtuosité que vous allez maintenant écouter c'est Bohemian Rhapsody

Wayne's World !!!!!

Si vous me cherchez je suis dehors ....

Ca peut aussi tenir dans une Golf.

Ou bien dans une galaxie tres lointaine, il y a tres longtemps. ou dans tres longtemps.

Deux jours sans musique, voilà le troisième qui pointe le bout de son nez. J'en profite donc pour partager avec vous trois morceaux.

Une chanson écrite par Burt Bacharach et Hal David classée 4e au top 100 US de 1967, c'est ici la version d'Aretha Franklin que je vous propose. L'inoubliable I Say a Little Prayer.



Certains le savent, d'autres le sauront maintenant, j'ai longtemps joué du violon, difficile pour moi de faire l'impasse sur un groupe comme Apocalyptica (même si leur dernier album est franchement mauvais) voilà un extrait de l'album Cult à savoir Hope



Et on finit avec l'incroyable Otis Redding et une chanson entrée dans l'histoire de la musique pour avoir été le premier morceau à atteindre la première place des charts US à titre posthume. La chanson, née d'une longue et pénible écriture au cours de la dernière tournée de l'artiste avait été enregistrée seulement quelques jours avant son décès tragique dans un accident d'avion qui coûtera la vie également à la quasi totalité du groupe des The Bar-Kays. Le morceau marque un virage pop, tournure que la musique de Redding, grand fan des Beattles et de Bob Dylan, aurait pu prendre s'il n'avait pas péri dans l'accident, qui sait? Il s'agit donc de (Sittin' On) The Dock Of The Bay



Au passage Shad : les mecs dans la première vidéo sont franchement mauvais

L'artiste du jour est plus récent et français en plus. Dominique A démarre sa carrière au début des années 90, il est rapidement repéré et promu par le magazine Les Inrockuptibles. Artiste relativement prolifique mais également assez discret, sa carrière dure maintenant depuis une vingtaine d'années, sans être nécessairement le meilleur artiste francophone, ni le plus connu, j'ai tendance à bien aimer ses textes et les mélodies rock/pop. Je vous propose donc aujourd'hui Rendez-Nous la Lumière. Dominique A, un artiste qui jouit d'une petite, mais méritée à mon avis, réputation et que je vous conseille chaleureusement.

Je ne connaissais pas. C'est une très belle découverte.
J'écoute très peu de musique française, mais ce chanteur (et parolier ?) va rejoindre Zazie je pense ^^

Aujourd'hui, deux vidéos, parce que je suis incapable de me décider. Deux vidéos d'un des plus suprêmes compositeurs classiques, deux morceaux issus du répertoire incroyable de Bach. La première, parce que je reste incontestablement un grand amateur de l'univers "cello" et que c'est bien l'un des seuls morceaux que j'étais capable de jouer de la sorte (puisque composé pour ces instruments particuliers). L'interprète Mischa Maisky est un ancien élève de Rostropovich. D'après certaines études, des musicologues suggèrent depuis quelques temps que l'instrument auquel cette composition était destiné n'était pas le violoncelle classique (que l'on tient entre les jambes) mais un instrument proche du violon dans sa tenue. Il s'agit donc de la Suite pour Violoncelle N°1 en G.



Le second morceau, pour qui se reconnaitra (ouais, spéciale kassdédi, bisou 4 ever et tout), est joué au piano par Hélène Grimaud, il s'agit du magnifique Concerto pour Piano N°1 BWV 1052 -I. Allegro.

Et Sheris, je n'avais pas vu ton commentaire. Oui Dominique A est parolier, c'est un auteur compositeur. Il a écrit pour d'autres artistes également, entre autres et en vrac, Jane Birkin, Jeanne Balibar, Calogero, tu peux aussi l'entendre en trio avec Vincent Delerm et Keren Ann dans Veruca Salt et Frank Black (second album de Vincent Delerm : Kensigton Square).

On m'a lancé sur la thématique du décalage en musique, donc un Canon en D de Pachelbell s'imposait !

Le Garmito Music Show reprend bientôt (manque de temps ces derniers jours).

Blondie, 1980, la chanson existe dans une version pour les Chipmunks aussi pour la petite histoire. Existe en de nombreuses versions, mais la plus connue reste celle de Blondie que je vous présente. Classée 283e au top 500 des meilleurs morceaux de tous les temps d'après le magazine Rolling Stones.

Là, ça me parle tout de suite plus !

Aujourd'hui une chanson qui figure au "top 3" de mes morceaux préférés (une autre a déjà été postée, saurez vous la retrouver?).

C'est une chanson très critique, puisqu'elle traite de la "perte d'innocence" de l'industrie de la musique à la fin des années 60. Le monde se transforme, les choses changent, et doucement, les labels, les majors de disques ne deviennent plus des moyens de production, mais de véritables prisons dorées dans lesquelles les artistes entrent pour y rester piégés pour le reste de leur carrière. Composée par Jethro Tull, écrite par Ian Anderson et publiée en 1969, son refrain a fait la gloire du groupe qui la chante. La chanson utilise également des images assez originales puisque l'expression "steely knives" et "beast" dans certains couplets évoquent, entre autres les seringues (steely knives) et la toxicomanie (the beast) qui rongeaient à l'époque le milieu du rock. La chanson enfin évoque un lieu en Californie, il semble fort probable qu'il s'agisse d'un établissement destiné à soigner les dépendances en tous genres qui était très fréquenté par les gens du milieu à l'époque.

On écoute donc Hotel California de The Eagles.

La chanson du jour est dédiée à mon Chocho. Chanson sortie en 1980, les paroles sont un hommage du groupe au chanteur Bon Scott mort quelques mois plus tôt. 4e meilleure chanson de Metal selon VH1, ce morceau a été repris entre autres par les Beastie Boys, Kid Rock ou même Muse. En une trentaine d'années, le morceau a fini par s'imposer comme un grand classique du Hard Rock/Metal, et son solo de guitare est devenu un incontournable.

Back in Black de AC/DC

Aujourd'hui on change un peu du registre rock pour aller vers du jazz. Le morceau est à l'origine de la popularité de l'artiste en France pour avoir servi, entre autres, à la bande son de Liaisons Dangereuses en 1959. Aujourd'hui je vous propose donc le morceau No Problem d'Art Blakey's Jazz Messengers.

1971 sous le label Motown, quatrième morceau de Diana Ross à atteindre le top 10 des charts aux Royaumes-Unis, considéré comme un de ses 5 meilleurs morceaux en tant qu'artiste solo, et tiré de l'album homonyme (et troisième album sous le label Motown) je vous propose Surrender.

Un peu la flemme de commenter/décrire comme à mon habitude, mais un petit morceau d'un groupe d'électro que j'aime beaucoup et qui en plus est tiré d'un film (une comédie musicale?) que j'aime aussi énormément. Something About Us de Daft Punk.

Interstella 5555, dont le design est l'oeuvre de Matsumoto (Albator).