[République] Maa'verik

Les Corsaires ..
Un groupement connu de tous. Mais dont l’identité des membres reste inconnue, héros œuvrant dans l’anonymat. Certains sont des combattants renommés, d’autres des pilotes chevronnés.

Mais la plupart sont des civils, des « monsieurs et madames tout le monde ».

J’suis de ceux-là.
Un simple petit producteur de fruits d’ la passion dorian. Ben quoi ? Faut bien que le jus de fruits qu’vous buvez à la cantina vienne de quelque part, non ?
J’me rappellerai toujours de ce vaisseau qui avait fendu le ciel de Dantooine y a maintenant cinq ans : Un dragon de métal peint de bleu et blanc.. des tracts qu’il avait lâché avant d’ détruire le p’tit avant-poste que l’empire avait tenté de créer près d’chez moi.
Ce jour-là, ce pilote nous sauva de l’oppression qui nous réduisait au silence, et par sa propagande nous désigna comment faire entendre not’ soif de liberté.
Fallait s’bouger.
On pouvait pas compter sur la République et ce Traité. Les mondes de la Bordure comme Dantooine sont toujours oubliés, mis de coté par le Sénat.
Un œil sur Ana ma femme et Bliss, notre fille de 6 ans, finit par me décider. Si j’voulais qu’elle puisse un jour vivre en paix, fallait que j’ prenne ça en main, que j’me batte moi aussi. Même si j’étais pas un héros de guerre, ou un super pilote. Etre entouré de meutes de chiens Kath et de Graul, ça vous apprends à manier un blaster. Ben j’le mettrai à contribution pour résister.
Seul hic : si je souhaitais rejoindre les Corsaires, je n’avais aucune idée de qui ils pouvaient être : je ne pouvais pas les trouver.
C’est eux qui allaient m’trouver. Ce fut un des leurs qui me croisa un jour alors que j’faisais ma livraison habituelle de jus sur la Flotte.

C’est vrai que j’ suis pas un pilote émérite, c’est vrai que j’suis pas digne des commandos. Mais j’ai pas moins d’volonté, moins d’envie de liberté qu’un de leurs valeureux pilotes.
L’Empire ne rebroussera chemin que lorsqu’il comprendra que dans le peuple de la République, le moindre petit citoyen est prêt à se battre jusqu’au bout pour lui botter l’cul.

« La Liberté par les armes !! »